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Une politique non adaptée pour des personnes en difficultés

 

Les politiques en France ne pas sont indifférentes face à la pauvreté et au sans abrisme.

Elles cherchent des solutions et mettent en place des lois concernant l'emploi, le logement ainsi que la citoyenneté .

En 2005, l'Etat à créé le CIVIS (contrat d'insertion de vie sociale) succédant au TRACE (trajet d'accès à l'emploi), qui promet un accompagnement personnalisé aidant à obtenir formations, stages, remises à niveau . Cette aide n'est disponible que pour les jeunes ayant de 16 à 25 ans, muni d'un diplôme inferieur à un CAP, ou n'ayant aucun diplôme. Ce dispositif d'Etat est en partenariat avec les régions.

Bien d'autres aides sont disponibles comme les multiples allocations, versements de prestations sociales. Le bémol c'est que ces aides sont disponibles mais exigent plusieurs conditions que les SDF sont très peu nombreux à réunir.

 

Ils bénéficient aussi du FDAJ (fonds départementals d'aides aux jeunes) toujours pour accompagner les jeunes dans leur quête de l'emploi.

Le RSA (revenu de solidarité active) qui est une aide financière est à disposition des SDF à quelques conditions près : avoir minimum 18 ans, une boite aux lettres, avoir exercé une activité durant au moins deux ans dans les 3 dernières années tant de conditions qui font que tous les SDF ne peuvent pas y avoir recours.

 

Pour ce qui est du logement la loi DALO (le droit au logement opposable) a été instaurée en 2007.

Ce droit est dit « opposable », le citoyen dispose de voies de recours pour obtenir sa mise en œuvre effective. L’État est garant de ce droit et doit faire reloger ou héberger les personnes reconnues prioritaires. C’est le préfet de département qui mobilise les organismes de logements sociaux ou les structures d’hébergement pour reloger ou héberger les personnes.

Depuis 2008, un peu plus de 82 000 demandeurs ont été relogés, plus de 59 500 restent à reloger essentiellement en Ile de France.
 

 

 

 

 

 

 

Cécile Duflot, quand elle occupait le poste de ministre du logement, a fait part, de vive voix, de son envie de réquisitinner des locaux vacants (un logement inhabité), pour y reloger des SDF or il y a une fois de plus des conditions, le logement ne doit pas avoir été utilisé depuis 18 mois et que le proprétaire soit indemnisé. Le logement doit ensuite être inspecté et remis en conditions de "fonctionnement", mais cette pratique est très peu utilisée.

 

Les politiques ont rendu les inscriptions des SDF sur les listes électorales possibles, ils ont maintenant la possibilité de voter à conditions d'être majeurs, d'être de nationnalité Française, et d'avoir une adresse en centre d'accueil.

 

En France malgré les nombreuses solutions mises en place pour aider les SDF (lois, aides, allocations...), elles sont encore trop insuffisantes et suscitent un trop grand nombre de conditions, les SDF perdent alors souvent le courage et l'envie de faire appel à ces aides.

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