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Le physique freinant leur réinsertion

 

Le physique de plus en plus important dans la société comtemporaine, exclut d'autant plus les SDF de la société. En effet, le physique d'une personne permet de cerner les goûts et le capital de la personne désavantageant les SDF.

Leur hygiène souvent trop rudimentaire les éloigne de la société; les montrant la plupart du temps sales et malodorants, vêtus de vêtements seulement utilitaires et parfois souillés.

 

Outre cette apparence les SDF développent, pour un grand nombre des problèmes de dentition, leur vie vagabonde les contraignant à un lavage de dents peu  fréquent. Leur manque de revenu ne leur permettant pas de manger sainement mais aussi pour certains leur consommation de tabac, drogues (douces et dures), d'alcool a un impact néfaste sur leurs dents et les mène à des rages de dents, infections pouvant aller jusqu'à la perte de dents.

 

Et les soucis bucaux dentaires ne sont pas les seulessources d'exclusion ;  leur physique peu athlétique et harmonieux dû à l'absence d'activités sportives et leur alimentation peu variée, souvent trop grasse, trop sucrée et trop salée.

Ce physique souvent ingrat repousse les personnes et les exclut de la société.

Conditions morales et psychologiques.

 

Les nombreux facteurs de précarité engendrent de nouvelles émotions et souffrances comme la honte et la culpabilité de ne pas être à la hauteur des attentes de notre sociét, il en découle le désamour de soi, la dévalorisation et le mépris de soi et un déséquilibre psychologique .

 

Bon nombre de SDF sont orientés vers des services de médecine mentale. Le système de prise en charge des SDF est basé sur l'urgence, que ce soit au niveau de l'accueil ou des soins.

 

Seulement il subsiste une question ces personnes ont-elle une pathologie individuelle ou est ce lié à la rue ?

Selon J.MAISONDIEU la souffrance psychique de ces personnes est le résultat d'une maltraitance sociale et non pas d'une maladie préexistante,et « il est plus facile de frabriquer des malades que des emplois » dit-il.

 

Malheureusement les psychiatres observent une grande minorité de demandes de soins. Mais certaines équipes vont à la rencontre des SDF pour essayer de les orienter vers une prise en charge médicale et psychologique qui pourrait les aider. Ces personnes ont perdu tout amour-propre, ils renoncent aux soins de leur propre corps et adoptent des comportements aggravant leur vulnérabilité aux maladies organiques et psychiques.

 

 

La perte des repères temporels : pour les personnes SDF, le temps personnel tend à n'être plus inscrit dans le temps collectif. Leur situation est caractérisée par la gestion de l'immédiateté. Il n'existe que peu de lien avec le passé, et l'avenir est, de la même façon, inenvisageable. Il leur est très facile de basculer dans la « désaffiliation » parce qu'il n'existe pas de repères permettant la continuité. Le défaut de représentation de l'espace : la notion de territoire est importante, elle est structurante du quotidien. Mais, ce qui est touché est la capacité de se mouvoir dans un espace plus vaste comme celui de nos villes. Plus l'exclusion est importante, moins l’individu maîtrise la représentation de luimême et de son environnement. Ceci entraîne la perte du capital social et de la représentation sociétale. La condition de SDF recouvre des réalités diverses et les parcours des individus sont multiples. Quelles sont alors les causes de basculement dans l’errance ?

 

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