L'exclu
Le SDF Français
Des facteurs qui font accroître leur nombre
Dans notre société de consommation qui se veut de plus en
plus « développée », où les besoins essentiels sont pourvus,
chacun est en recherche d’une vie personnelle et sociale
plus riche et plus gratifiante. Et pourtant, il ya de plus en plus
de personnes en situation de grande difficulté.
Selon la pyramide des besoins de Maslow ci-contre, les SDF
n’ont même pas l’essentiel de ce qui est nécessaire à tous :
manger, boire, se vêtir, et se loger.
En 2012, une étude de l’INSEE met en évidence une augmentation de 44% des SDF depuis 2001, leur nombre est alors estimé à 112000 dont 31000 enfants, essentiellement dans les grandes et moyennes agglomérations.
On ne se retrouve pas à la rue par hasard.
Plusieurs facteurs peuvent amener à une situation de précarité plus ou moins grave.
Parmi les principales raisons, la difficulté à trouver un emploi, ou à garder son emploi, avec un contexte d’augmentation des prix de l’immobilier qui amène les français à douter de la stabilité de leur situation.
1 sans-domicile sur 3 vit avec moins de 300 euros par mois.
Plus de 4 SDF sur 10 n'a jamais vécu dans un logement personnel indépendant. Et pour ceux qui en ont déjà eu un, 35% l'ont perdu à causesde difficultés familiales (séparation, décès du conjoint, violences conjugales), 30% en raison de problèmes financiers (perte d'emploi, loyers trop élevés, expulsions, etc.).
En 2006, dans un article publié dans la revue Economie et Statistique N°391-392, intitulé "Devenir sans-domicile, le rester : rupture des liens sociaux ou difficultés d’accès au logement ?", Cécile Brousse démontre que "comparés aux personnes qui occupent un logement ordinaire, les sans-domicile aidés vivent plus souvent seuls et disposent de faibles revenus. La plupart sont inactifs, au chômage ou occupent des métiers très peu qualifi és d’ouvriers ou d’employés. En outre, nombre d’entre eux ont connu des événements difficiles : immigration, séparation, décohabitation précoce, décès d’un des parents pendant l’enfance."
En novembre 2009, d’après un sondage CSA intitulé "Le rapport des Français aux personnes sans abri ", 56% des français craignaient de devenir SDF, avec une crainte plus marquée chez les personnes de 30 à 49 ans qui étaient 70% à appréhender de devenir sans abri
En octobre 2015, d’après un sondage BVA,
l’ensemble des personnes interrogées pensaient
qu’il était facile de basculer dans la précarité quelle
que soit sa situation personnelle.

